Ma diète cétogène
Article sur ma diète cétogène
SANTÉ
Gaël AZULAY
10/9/20242 min lire


Mon Parcours : Du Coach Sportif à l'Exploration de la Diète Cétogène
Introduction
En tant que coach sportif passionné de nutrition, j’ai toujours estimé qu’une activité physique sans attention à l’alimentation était incomplète. Après mon diplôme d’éducateur sportif, je me suis spécialisé en nutrition et bodybuilding, un choix qui a profondément transformé ma pratique et ma santé.
La prise de conscience : les limites de la sèche
Lors de ma certification Bayesian en 2022, j’ai découvert la diète cétogène (kéto), mais ma consommation de glucides (≈200g/jour) semblait alors justifiée par mon entraînement intensif. Pourtant, une sèche drastique m’a permis de réduire mon taux de graisse de 14% à 6,8% (mesuré par Dexa Scan). Ce succès apparent cachait un lourd tribut :
Déficits caloriques excessifs (jusqu’à -1000 kcal/jour),
Crash de testostérone et perturbations métaboliques,
Risques de Troubles du Comportement Alimentaire (TCA).
Le tournant : comprendre l’impact des glucides
De retour à une alimentation occidentale, mes difficultés à réguler mon appétit m’ont conduit à étudier le rôle clé de l’insuline. Grâce au livre "Faites votre glucose révolution" et un capteur de glycémie, j’ai observé :
L’effet hyperglycémiant de produits "sans sucre" (ex: Coca Zero),
Le phénomène de l’aube (pic de cortisol matinal),
Les fluctuations glycémiques pendant l’effort (néoglucogenèse).
Le basculement vers le kéto (mai 2024)
Face à ces constats, j’ai adopté une diète Low Carb High Fat (LCHF) :
Réduction progressive à 50g de glucides/jour (personnalisé selon l’activité),
Suppression des aliments inflammatoires et focus sur les fibres,
Utilisation d’un lecteur de glycémie/cétonémie pour ajustements.
Défis et adaptations
La transition n’a pas été simple :
"Kéto-grippe" : Fatigue intense due à la perte de sodium (résolue par supplémentations en sel/magnésium),
Baisse des performances sportives temporaire (adaptation mitochondriale),
Perte musculaire initiale (liée au changement de type d’entraînement).
Compléments clés
Pour soutenir la cétose :
Huile MCT (C8 pour une énergie rapide),
Coenzyme Q10 (optimisation mitochondriale),
Bisglycinate de magnésium et sodium (équilibre électrolytique).
Bilan et perspectives
Aujourd’hui, après 8 mois de diète cétogène :
Ma graisse corporelle est stabilisée à 10,6% (Dexascan),
J’ai retrouvé une énergie constante et une clarté mentale,
Je poursuis l’expérience jusqu’en mai 2025 pour en évaluer les effets à long terme.
Conclusion
Ce parcours m’a enseigné qu’il n’existe pas de régime universel. La clé réside dans l’écoute de son corps, la mesure objective (glycémie, cétonémie) et la patience durant les transitions. En tant que coach, cette expérience enrichit désormais mon accompagnement des sportifs comme des non-sportifs.
À suivre...